Raviolis de la mère de Rong

Les raviolis sont un grand classique de la cuisine de rue en Chine ; il existe un nombre incalculable de recettes selon les restaurants, les familles, les régions ou même les villes. Ils peuvent être cuits à la vapeur mais le plus souvent on les cuit à l’eau. La plupart des farces sont au porc mais on peut en trouver des végétariens. Je vous livre la recette de la mère de Rong, c’est assez simple d’adapter la farce à votre goût.

Ingrédients :

-farine de blé

-porc haché

-céleri branche

-poireau

-gingembre

-sauce soja

-vin de riz

-sel

-poivre

-sucre

-œuf

Commencez par préparer la pâte à ravioli en mélangeant la farine avec de l’eau froide. Rajoutez l’eau au fur et à mesure jusqu’à obtenir une pâte épaisse type pâte à pain. Laissez reposer sous un torchon humide

Précuire le céleri branche avec un peu d’eau.

Mélangez le porc haché, le gingembre et le poireau hachés très fin. Ajoutez à ce mélange 2 cuillères de sauce soja, 1 cuillère de vin de riz, 1 œuf, du sel, du poivre, 1 petite cuillère de sucre. Mélangez bien la préparation.

Hachez très finement le céleri, pressez le dans un torchon pour enlever l’eau et ajoutez le à la viande.

 Mélangez bien : votre farce est prête (vous pouvez facilement personnaliser votre farce avec de la ciboule ou des oignons verts par exemple).

Prenez votre pâte à ravioli, formez des boudins de 2cm de diamètre.

Coupez ensuite les boudins en morceaux pour former les ronds de pâte des raviolis à l’aide d’un rouleau à pâtisserie. Les ronds doivent faire environ 6 centimètres de diamètre.

Prenez un rond de pâte, mettez de la farce au centre. Fermez le rond en pressant les bords très fortement. Pour la technique de fermeture,c’est un coup de main à prendre mais vous pouvez mettre le ravioli dans la paume de la main et pressez la pâte entre le pouce et l’index. En pressant petit à petit cela fonctionne très bien également.

Faites cuire vos raviolis quelques minutes dans l’eau bouillante et dégustez les bien chauds en les trempant dans un mélange de vin de riz, d’huile de sésame et de piment.

Bon appétit.

Yangrou paomo

Spécialité de Xi’an, le délicieux Yangrou Paomo se trouve facilement dans le quartier Hui (musulman) mais également dans de nombreux restaurants de la ville. Les habitants de Xi’an sont très friands et fiers de cette spécialité. Il s’agit d’un bouillon à la viande de mouton et aux vermicelles dans lequel on émiette du pain plat. Cela se déguste avec de l’ail mariné dans le vinaigre et le sucre, ainsi qu’avec du piment pour les amateurs. Dans certains restaurants, vous émiettez vous-même votre pain dans un bol, votre bol numéroté repart en cuisine où on le remplit de bouillon, de viande, de nouilles… . Les cuisines sont en partie sur le trottoir et vous pouvez déguster votre yangrou paomo dans la salle ouverte sur la rue ou sur le trottoir directement.

Ingrédients :

-Bouillon de mouton (si vous avez le temps c’est meilleur maison bien sûr)

-mouton (je ne sais pas trop quel morceau ils utilisent mais la viande est bouillie puis débitée  en tranches et il s’agit de morceaux avec pas mal de gras)

-Vermicelle de riz

-pain à la mie serrée

-ciboule

-champignons marinés

-pâte de piment

-ail mariné

La préparation est assez simple : émiettez votre pain en petits morceaux dans un grand bol. Ajoutez les vermicelles de riz, des petits champignons marinés. Versez le bouillon brûlant dans le bol et ajoutez quelques tranches de mouton et de la ciboule.

Servez avec de l’ail mariné et de la pâte de piment.

Bon appétit !

Rouchuan

Dans toute la Chine, vous trouverez facilement des petites brochettes à tous les coins de rue. Grillées sur un barbecue, dans une poële ou sur une plaque chauffante, je pense que c’est le plat de rue le plus courant en Chine. Aux légumes ou à la viande, il y en a pour tous les gouts. Elles sont généralement préparées à la mode du Xinjiang. Pour cela, avant de griller vos brochettes trempez-les dans un mélange de cumin en poudre et de piment en poudre, ou badigeonnez-les d’huile de sésame additionnée de cumin en poudre et de piment en poudre. Vous pouvez également les remettre dans le mélange cumin et piment après la cuisson.

Quelques idées de brochettes que l’ont trouve couramment dans les rues chinoises :

Pommes de terre, chou chinois, chou rouge, salade, brocolis, champignons (sortes de pleurotes), chou-fleur, tofu, œuf de caille (dur !), porc, bœuf, agneau, mouton (viandes et abats), saucisses, boulettes de poissons, seiches… .

L’instrument indispensable pour tous les stands de brochettes un peu installés c’est le sèche-cheveux,  sinon une simple caisse en métal fait l’affaire mais on voit toutes sortes d’attelages, de chariots, de tables pliantes ou de vélos bricolés qui permettent de faire les brochettes. C’est toujours étonnant de voir les vélos rouler avec les brochettes en train de griller derrière.

Tofu grillé aux oignons et à la coriandre

 Une spécialité de rue pékinoise facile à réaliser sur une plaque chauffante ou à la poêle.

 Ingrédients :

-Tofu

-huile de tournesol (ou d’arachide)

-coriandre

-oignons verts

-poivre

-huile pimentée

-graines de sésame

-Sauce spéciale brochette chinoise : huile de sésame, cumin, piments en poudre, sel

 Recette :

Préparation de la sauce spéciale, mélanger les ingrédients dans l’huile de sésame et réservez.

Faites revenir le tofu dans un peu d’huile de tournesol. Quand il est cuit et légèrement grillé. Couvrez-le avec la coriandre hachée et les oignons verts émincés. Poivrez et badigeonnez de sauce spéciale.

Coupez le tofu en petits morceaux et mélangez vivement sur un feu vif.

Disposez dans une assiette et badigeonnez à votre convenance d’huile pimentée additionnée de graines de sésame.

Bon appétit.

Tanghulu

On les voit partout à Beijing en hiver, c’est la version pékinoise des pommes d’amour, elles ont un succès fou auprès des enfants et des plus grands. Ce sont les « tanghulu » : des brochettes de fruits caramélisés.

Littéralement, cela signifie « calebasse de sucre », la version traditionnelle se fait avec des cenelles, le fruit de l’aubépine. Ce fruit ressemble à des petites pommes rouges avec un goût acidulé qui se marie parfaitement avec le caramel.

Si vous ne trouvez pas de cenelles, vous pouvez réaliser vos propres « tanghulu » avec beaucoup de fruits. Ici les fruits qui ont le plus de succès sont : la tomate cerise, le raisin, la mandarine, le kiwi, l’ananas… .

Pour réaliser vos brochettes, faites un sirop avec du sucre et 1/3 du poids du sucre d’eau. Portez à 120°c et trempez vos fruits enfilés sur des pics en bois. Il n’y a plus qu’à laisser sécher.

Vous pouvez les rouler dans du sésame avant de laisser sécher.

Bon appétit !